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Fares exprime son optimisme concernant le troisième tour des élections parlementaires
14 Jun 2005
L’ancien Vice Président du Conseil des Ministres Libanais M. Issam Farès a exprimé son optimisme dans des commentaires concernant le troisième tour des élections parlementaires et l’avenir de la démocratie au Liban. Il a signalé l’accroissement du taux de vote dans les différentes régions de la montagne et de la Bekaa, ajoutant qu’il n’était pas surpris par les résultats malgré l’échec de certains candidats qui jouissaient des qualités de représentant du peuple. M. Farès considère que ce à quoi l’on assiste actuellement sur la scène électorale comme chaos et réactions du côté des électeurs sont un signe révélateur de leur refus de la loi de 2000.

Il a fait part de son étonnement quant à l’engagement pris par le gouvernement de hâter le processus d’arrangement du conflit portant sur le portable entre la société FTML et l’état, arrangement au profit de la société, qui va coûter 96 millions de dollars à l’état, et qui stipule le renoncement de ce dernier à ses droits. M. Farès s’est montré déçu par cette hâte non justifiée puisqu’il reste à l’état quelques mois avant que le tribunal ne prenne sa décision et ne rejette la requête formulée par le ministère des télécommunications, et ce en sachant pertinemment que l’actuel ministre n’a pris connaissance du dossier il n’ y a que quelques semaines à peine. Ceci soulève de nombreux points d’interrogations concernant le timing et les circonstances de cet arrangement ainsi que la place qu’occupent les intérêts de l’état.

M. Farès a achevé ses remarques par une note narquoise en soulignant qu’il faudrait que le conseil des ministres puisse, avant la fin de son mandat, réunir cette somme astronomique qui mettrait fin au conflit et ce au moment où se tient la conférence de Paris qui recherche les moyens d’aider le Liban, à l’heure où la situation financière du pays est critique, aide qui ne serait accordée qu’ à condition qu’il n’y ait aucun gaspillage et que des réformes économiques et politiques radicales soient engagées.