La troisième partie d'une série de livres intitulée "Issam Fares, l'ancien Vice-Premier Ministre au Liban" a été publiée. Le livre, composé de 431, pages comprend une série de positions adoptées et d’activités menées par M. Issam Fares en sa qualité de Vice-Premier Ministre du Liban, du 1er novembre 2002 au 4 novembre 2003.

Le livre comprend une introduction et les cinq chapitres suivants: Les positions; Les commissions ministérielles; Les réunions politiques, sociales et développementales; Les voyages à l'étranger; Les réunions diplomatiques; et les visiteurs officiels au Liban et chez le Vice-Premier Ministre.

Durant cette année, Fares était considéré comme "le gardien" des fonds publics et "le défenseur" des violations. Ses remarques et ses opinions sont prises en considération. Il a été également chargé de régler des problèmes et des conflits compliqués au point où il a été dit: 'Fares a conféré au poste du Vice-Premier Ministre un rôle distingué.'

Fares a sans cesse pavé la voie afin de promouvoir la confiance des citoyens en l'Etat libanais afin d’atténuer les tensions et de régler les conflits. Le bureau de consultation qu'il a créé à son propre compte était équivalent à un centre d'études pour toutes les questions débattues par le Conseil des Ministres et le Parlement. Ledit Centre soutient des études qui permettent aux preneurs de décisions de prendre et d'appliquer des décisions appropriées.

Fares a appelé à l'instauration du dialogue et à l'introduction de réformes constitutionnelles pour activer le rôle des institutions, à l'application de la Constitution et au respect des règles et des réglementations. Il a appelé à la tenue de séances économiques et administratives ouvertes concernant le déficit, la récession économique, l'émigration et le chômage, et à la création d'un agenda pour moderniser les institutions gouvernementales et promouvoir l'intégration entre les secteurs public et privé. Son image politique et nationale reflète trois lignes principales:

• Se concentrer sur les constantes nationales: Unifier les rangs libanais, garantir les droits des citoyens à l'éducation, à la santé, au développement équilibré et leur droit d'avoir une nouvelle loi électorale qui garantit une représentation saine adoptant la décentralisation administrative, sauvegarder les libertés fondamentales générales, promouvoir l'indépendance des autorités judiciaires et lutter contre le confessionnalisme.
• Promouvoir le statut et la présence du Liban sur la scène internationale: Sur la base de l'attention particulière qu'il a accordée au Liban et au vu des développements volatiles et critiques rapportés sur la scène internationale, Fares a apporté une garantie contre la crise du Moyen-Orient, le problème des réfugiés palestiniens, l'implantation des Palestiniens, le démantèlement de la région arabe, le choc des civilisations et le terrorisme.
• Accorder l'attention au peuple libanais, d'une manière directe ou indirecte, à travers la Fondation Issam Fares, une fondation humanitaire, culturelle et de développement, dont l'objectif consiste à atténuer le fardeau et les peines du peuple.

Tout au long de cette année, plus de 19 commissions ministérielles par Fares ont rempli leurs tâches. Le Conseil des Ministres a adopté leurs recommandations, prenant les décisions appropriées à cet égard. La plupart de ces commissions se sont chargées de questions compliquées auxquelles Fares a apporté des solutions en consultant des experts. Il était clair que la tâche des commissions ministérielles était basée sur l'organisation de recherches, d'études profondes, de consultations d'experts et du suivi des réunions, afin de rendre les conclusions et les délibérations et de développer les recommandations pour les soumettre au Conseil des Ministres. L'activité de Fares sur ce plan a été si fructueuse et si productive que les commissions ministérielles ont perdu le concept d'être "le cimetière des commissions" et gagné un nouveau concept pour devenir synonyme d'une "usine de solutions."

Sur le plan local aussi, le Vice-Premier Ministre assume un rôle distingué afin de promouvoir la performance du travail public, effectuant des visites à tous les leaders locaux, assurant le suivi des contacts avec des dignitaires religieux de toutes les communautés religieuses, accueillant des représentants de haut niveau d'administrations et d'institutions différentes, tenant des réunions avec les chefs de partis et les présidents d'associations et de syndicats, ainsi que des investisseurs et des hommes d'affaires libanais. Sur le même plan, Fares a suivi ses contacts avec les Présidents d'Universités, les institutions éducatives, ainsi qu'avec les centres intellectuels libanais et arabes.

Sur le plan international, Fares a rencontré de nombreuses personnalités de haut niveau dans le monde et a pavé la voie afin de faciliter le contact et le dialogue entre les responsables libanais et les figures internationales de renom afin de consolider les liens entre le Liban et la communauté internationale, particulièrement les Etats-Unis, la Russie et la France. A cet égard, le Conseil des Ministres a assigné à Fares la tâche de présider la délégation libanaise et de représenter le Liban au sein du Comité biélorusse-libanais joint pour la coopération économique et commerciale. Au nom du Liban, il a également pris part aux négociations officielles avec les leaders du monde qui ont effectué des visites officielles au Liban, à l’instar du Président de la République du Yémen, M. Ali Abdallah Saleh, et du Président de la République iranienne, Mohammad Khatami.

Sans parler également du fait que le Vice-Premier Ministre a suivi ses contacts avec les ambassadeurs des pays étrangers accrédités au Liban, parmi lesquels nous mentionnons, par exemple, les Etats-Unis d'Amérique, la France, la Russie, le Canada, l'Australie, la République tchèque, l'Ukraine, l'Italie, le Chili, la Suisse, la Hollande, l'Uruguay, le Mexique, le Brésil, la Colombie, l'Arménie, la Corée et la Bulgarie.

Concernant un autre développement, Fares a effectué des visites officielles en Bulgarie et en Ukraine et pris part avec le Président et le Premier-Ministre libanais au Sommet Arabe tenu à Sharm el-Sheikh, en Egypte. Il a également effectué des visites aux Etats-Unis où il a prononcé une conférence aux côtés du président Georges Bush (père) à l'Université de Tufts, et effectué des contacts en France et dans d'autres pays européens.

Sur les plans arabe et régional, Fares a accueilli le Ministre qatariote de l'Energie et un grand nombre de représentants qui ont effectué une visite au Liban. Sur son ordre du jour chargé, se trouvent des réunions avec les ambassadeurs d'Egypte, d'Iran, des Emirats Arabes Unis, du Sultanat d'Oman, du Koweït, de l'Arabie Saoudite, du Maroc et du Pakistan, ainsi qu’avec le Secrétaire Général du Conseil Supérieur libano-syrien.

En outre, Fares a rencontré des responsables de haut niveau de par le monde, parmi lesquels le Secrétaire Général des NU et les responsables dans les institutions internationales, à l'instar de l'UNESCO et de l'ESCWA, et repris ses réunions avec le Fonds Monétaire International.

Grâce au rôle-clé que Fares a joué sur le plan international, il a été décoré cette année de l'Ordre de Stara Planina 1ère classe de la Bulgarie, la Médaille d'Or honoraire du Ministère de la Jeunesse et des Sports de la République de Bulgarie plus tard cette année et le Prince Yorslav le Sage de 2ème rang du Président ukrainien M. Leonid Kuchma.
Les activités de la Fondation Fares

Parmi les principales activités de la Fondation Fares, l'impact social et la revitalisation de la production dans l'Etat et la société. Fares a suivi, avec insistance, chaque dossier jusqu'à trouver les solutions appropriées. Outre son bureau au Nord du Liban et sur la base de son ferme engagement au travail institutionnel, il a créé la Fondation Fares, présidée par un Conseil d'Administration. Depuis sa création, la Fondation Fares œuvre en faveur de la réalisation de deux objectifs-clés:

• Encourager l'initiative locale et assurer des opportunités à tous les citoyens
• Consacrer le principe de la coopération et de la solidarité sociale en faveur du progrès.

Il est à noter que ladite Fondation coopère avec les institutions non-gouvernementales et avec les parties hautement intéressées par les activités développementales et sociales. Parmi les principales activités de la Fondation, par exemple, accorder des bourses aux étudiants brillants et aux étudiants dans le besoin, soutenir les universités à travers la création de laboratoires et le développement de ses infrastructures, et le soutien des écoles primaires complémentaires, particulièrement dans les zones rurales pauvres. La Fondation Fares soutient également les hôpitaux, les dispensaires et les centres de santé dans tous les domaines, loin de toute considération confessionnelle, ainsi que les conférences et les forums scientifiques et médicaux.

Tout au long de l'année, la Fondation a parrainé un grand nombre d'activités scoutes, culturelles et éducatives. Par exemple, elle a projeté un film dramatique à Tripoli, organisé une exposition pour présenter des milliers d'instruments musicaux qui remontent à plus de 3000 années av. JC jusqu'au 17ème siècle au Palais de l'UNESCO à Beyrouth, restauré le Souk de Bazerkan à Tripoli pour promouvoir le commerce et le tourisme, créé des centres et organisé des séminaires de formation technique et d'apprentissage informatique au Akkar et tenu sous ses auspices le projet de la réhabilitation des handicapés au Akkar aux niveaux de la santé, de l'éducation et au niveau professionnel.

Parmi les activités et les préoccupations de Fares, l'attention accordée au secteur rural en aidant les fermiers, en leur offrant les conseils et les techniques et en encourageant l'industrialisation agricole.

Il est à noter que Fares a personnellement parrainé une série de projets de développement dans plusieurs domaines et régions, particulièrement avec les municipalités et les associations locales. Cette année, il a inauguré un nombre de palais municipaux à al-Jouma, Qobayat, Tel Abbas et Talbire, outre de nombreux centres sociaux et de santé. En outre, il a lancé un projet vital et significatif, ainsi qu'un sondage économique, social et démographique dans la région al-Jouma.

En conclusion, il est à noter qu'à travers cette année, soit sur le plan politique ou sur le plan de développement, Fares a œuvré, avec insistance, afin de réaliser une nation dont il rêve, la nation de la démocratie, de la justice, de la démocratie et des opportunités égales, n'épargnant aucun effort pour atteindre de nobles objectifs.