PrintEmail This Page
Participation du Liban à la 60eme assemblée générale des Nations Unies
13 Sep 2005
Au milieu des controverses suscitées par la participation du Liban à la 60eme assemblée générale des Nations Unies et par le discours qui sera prononcé à cette occasion, l’ancien vice président du conseil des ministres M. Issam Farès- qui avait présidé la délégation libanaise à New York l’année dernière, et prononcé le discours du Liban a rappelé que ce dernier avait provoqué des réactions positives et reçu des échos très favorables auprès des différentes forces politiques car il était basé sur les valeurs et idéologies libanaises et sur le consensus national.

M. Farès a souligné que « notre relation avec les Nations Unies devait confirmer notre attachement total et complet à la légalité internationale, notre respect des résolutions onusiennes et se devait aussi de refléter l’unité nationale qui sert l’intérêt supérieur de l’Etat:Si le terme libanisation signifiait dans les années 70-80 chaos et assassinats, il recouvre aujourd’hui sa signification première; liberté, démocratie et pluralisme. »

M Farès a poursuivi que le Liban avait une position claire concernant la situation au Moyen-Orient et qu’il se devait de l’affirmer encore et toujours malgré les prises de position internes contradictoires liées à la représentation du Liban à l’assemblée qui se tient actuellement, car si la position libanaise n’est pas bien ancrée dans les esprits, elle sera oubliée. M. Farès l’avait confirmée dans son discours de l’année dernière à l’assemblée générale comme suit:

1- Résoudre rapidement la situation au Moyen Orient et ce à travers l’application des résolutions concernant le retrait d’Israël des territoires occupés depuis 1967, l’instauration d’un état palestinien souverain et libre et le droit au retour des réfugiés palestiniens.
2- Préserver la stabilité en Irak et rendre l’autorité à son peuple.
3- Venir en aide au Moyen Orient, berceau des trois religions monothéistes et trouver un régime régional stable basé sur la justice et le droit des peuples à décider de leur destin, un régime loin de la course à l’armement, du gaspillage des ressources, un régime qui ferait du Moyen Orient une région sans armes de destruction massive.
4- Encourager la formation d’associations civiques essentielles à la réforme car il est impossible de garantir l’instauration de régimes démocratiques responsables sans associations civiques nombreuses et variées. La démocratie est fondée sur les partis politiques, les syndicats, les forums, les associations et groupement sociaux multiples.