L’ancien vice-président du Conseil Issam Farès s’est félicité hier de ce que le général Aoun a réclamé que l’on définisse les prérogatives du numéro deux du gouvernement. « Il est complètement illogique que l’on nomme quelqu’un à un poste déterminé sans que l’on sache exactement quelles sont ses fonctions », a souligné M. Farès.

« Si ce poste est purement honorifique, qu’on le proclame officiellement et de manière définitive pour que l’on sache à quoi s’en tenir. Si, au contraire, il s’agit d’un droit pour la communauté grecque-orthodoxe dans le cadre de l’équilibre entre les diverses familles spirituelles, alors il est sans aucun doute nécessaire de clarifier les prérogatives de cette fonction », a-t-il ajouté.

« La communauté grecque-orthodoxe est la quatrième en importance numérique, et il revient à sa direction spirituelle de réclamer ses droits, tout comme le font les autres leaders religieux », a-t-il dit.