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Invitation pour assister à un colloque sur la portée des résultats des élections municipales
05 Jun 2010

Le Centre Issam Fares pour le Liban

A l’honneur de vous inviter à assister à un colloque

Sur les portées des résultats des élections municipales


En la présence de Messrs. Rabih Haber – Ziad Abdel Samad – Ghassan Hajjar

Le mercredi 9 juin, à dix-sept heures, au siège du Centre à Sin el-Fil


Les partis, les forces et les figures politiques en lice se sont hâtés de déclarer le nombre de sièges remportés lors des élections des conseils municipaux et des mokhtars et de prétendre mener les élections sous les slogans du développement et de la modernisation. Toutefois, ces élections se sont axées, dans la plupart des régions, sur la concurrence entre les familles et sur les efforts déployés à la quête d’un prestige rayonnant et de la préservation des intérêts locaux.


Ces élections ont également montré que le gouvernement local, qui a connu ses premières expériences au Liban en 1864, sous le règne du Moutassaref Daoud Pacha, qui a fondu, cette année-là, la municipalité de Deir al-Qamar, était toujours contrôlé par les appartenances primaires et les tensions de tout genre. Les partis politiques sont censés participer à ces élections, en se basant sur des programmes électoraux clairs et précis. Ils sont, cependant, pris dans le jeu des tensions familiales et communautaires, dans l’espoir de remporter des gains politiques.


D'autre part, certaines régions ont été témoin de divisions entre les forces aux antipodes, en termes de buts et de choix politiques, avec l’émergence de divergences entre les alliés d’un même rang. Dans un tel contexte, des questions se posent concernant l’éventuel impact de telles divergences sur le changement de certaines alliances à l’avenir.


Quelles sont les portées réelles des résultats des élections de conseillers municipaux et de mokhtars? Comment les réformes dans la loi de ces élections, si approuvées, pourront-elles développer la pratique de telles élections? Ces élections reflètent-elles l'évolution ou la régression de la démocratie au Liban? Qu’en est-il de l’évolution du concept de ces élections? Dans quelle mesure les résultats de ces élections reflètent-ils le poids réel des forces et des partis politiques? La proportionnalité, si votée, augmentera-t-elle le faible taux de participation dans certaines régions?