Une revue de la réalité des télécommunications au Centre d’Issam Farés
Nahas: le téléphone cellulaire est devenu “le pétrole du Liban”
Le ministre des télécommunications Charbel Nahas a présenté une revue détaillée de la réalité du secteur des télécommunications et des futurs projets durant une conférence intitulée “Etre Ministre des Télécommunications au Liban”, organisée par le Centre d’Issam Farés pour le Liban. Un groupe de chercheurs et de personnes intéressées ont participé à la conférence.
Nahas a présenté le statut réel du secteur des télécommunications depuis la fin de la guerre Libanaise et jusqu’à nos jours. Il a mis en valeur 2 articles principaux mentionnés dans la déclaration du gouvernement actuel: la structure du secteur des télécommunications loin de la logique fiscale et l’exécution d’un nombre des projets d’investissement. Il a indiqué que le rôle du secteur privé dans ce domaine a surgi d’une façon naturelle après les grands dégâts du réseau de télécommunications durant la guerre.
Concernant le secteur des téléphones mobiles, Nahas a dit qu’au lieu de créer des systèmes de téléphones mobiles complémentaires au système des lignes fixes, 2 contrats BOT ont été adoptés pour gérer le secteur de téléphonie mobile, à condition de permettre à l’état de récupérer ce secteur. Il a mentionné que la défaillance est apparue dans le premier concept de cette formule relié à la phase de construction. Le secteur privé a utilisé des capitaux minimes pour construire les deux réseaux mobiles, posant le fardeau sur les épaules des citoyens avec 500 dollars comme frais de souscription. Alors que le deuxième concept lié à la phase opérationnelle a réussi grâce aux capacités humaines et l’expérience du ministère, la troisième phase reliée au transfert du secteur à l’état a échoué aussi.
Avec l’augmentation des profits du secteur et l’accumulation de la dette publique en même temps, l’état avait besoin de mettre sa main sur ce secteur lucratif.
Nahas a indiqué que le secteur des téléphones portables est devenu “le pétrole du Liban”. Il procure de grandes sommes d’argent puisque plus de 50% des revenus de ce secteur dérivent des taxes et du monopole. Il a ajouté que si ce monopole du secteur mobile est vendu, l’acheteur laissera les prix des appels élevés, ce qui validera cette situation à jamais. Il a aussi considéré qu’établir une troisième entreprise n’abaissera pas les prix et n’augmentera pas la compétition puisque l’état refuse de diminuer les taxes sur les appels.
Nahas a signalé le besoin de modifier la situation avec les 2 entreprises gérant le secteur du téléphone portable pour garantir la responsabilité. Ce mouvement procurera aussi une idée claire concernant ce qu’ils possèdent et ce qu’ils dépensent. Il a été établi que le budget du secteur des téléphones est annexé au budget général et les profits ne sont pas transférés au ministère des finances durant l’année que si l’état est en cas de besoin de ces sommes. Le ministère des télécommunications est supposé offrir au ministère des finances des profits annuels d’un milliard de dollars. Pourtant; cela devait être précédé par le paiement des dettes du ministère et des parts des municipalités en premier lieu.
En réponse à une question posée concernant la réclamation de la somme de 500 dollars comme frais de souscription, Nahas a exprimé sa surprise que personne ne réclame ces droits, indiquant que les municipalités n’ont pas encore demandé leurs parts.