Un Etat cherchant des hommes d’Etat
Al Anwar 24/12/2010
Fouad Daaboul
L’article s’exprime comme suit:
Le peuple a enfin découvert que le tribunal “parle”.
Et est visé par la plupart des groupes.
“Hezbollah” et ses alliés continuent leur attaque.
Alors que le Mouvement du Futur s’obstine à sa défense.
Le procureur Daniel Belmar a décidé de rompre son silence.
Et le Président du Tribunal Spécial pour le Liban Antonio Cassese a nié la parution de l’acte d’accusation la veille de Noël.
Entre “la politisation” et “la neutralisation” la neutralité du tribunal reste le sujet principal.
Ceux qui savent les secrets disent que les pays de l’Ouest qui se hâtent à annoncer leurs contributions financières au tribunal, contribuent –consciemment ou inconsciemment- à encourager “la politisation”.
Surement, on voit une forte impression au Liban et partout dans le monde que le tribunal est immunisé contre la “politisation”.
Et qu’il y en a certains qui le cherche alors que le tribunal n’accepte la “politisation” ni se lutte contre elle.
Est-ce possible que quelqu’un agisse contre ses intérêts?
Ceux qui agissent à cet égard sont en effet contre le tribunal qui a des opinions dignes de respect.
Pourtant les donations internationales pour couvrir les dépenses du tribunal n’assurent pas “l’immunité contre la neutralisation”.
Comme si ces pays participent, volontairement peut être, au festival de la distorsion de l’image du tribunal.
Pourquoi le tribunal ne garde-t-il pas son silence?
Le tribunal ne parle pas d’habitude parce qu’il est un tribunal.
Et l’une des caractéristiques principales du souverain est le silence.
L’armée est appelée d’habitude “armée du silence” puisqu’elle défend le pays et son peuple alors qu’elle garde son silence.
Son silence est sa meilleure locution.
Le tribunal n’a-t-il pas un “chevalier” qui monte sur son cheval tout silencieux?
Le silence est la meilleure langue exprimant le don.
Est-ce que le tribunal a besoin de “la joie d’offrir” pour exprimer son intégrité sans parler?
Celle-ci est la langue convenable à tous.
Et au Tribunal Spécial pour le Liban en premier.
La veille de noël, les gens sont surpris par des gestes silencieux mais expressifs concernant les affaires et efforts déployés dans l’intérêt du Liban et de tous les libanais.
C’est le “miracle de Farés” dans une époque où les miracles sont rares.
Cet homme puissant est le centre de toutes les initiatives internationales visant à l’honorer, de l’Amérique à l’Europe, au Vatican et la Russie.
Le monde entier loue ses travaux constructifs et humanitaires.
Sa poitrine est couverte de médailles et il ne cesse de satisfaire les besoins de l’homme.
Où est Issam Farés?
Il a laissé les pays aux curieux; pourtant il n’a pas cessé de travailler en faveur du Liban et des libanais.
Il fait cela avec ses enfants.
Son fils Najad appelle de Houston, aux Etats-Unis, afin de se renseigner des nouvelles du peuple la veille des fêtes.
Son souci est de tout savoir à propos d’eux, le bien et le mal également.
Les fondations d’Issam Farés ne s’attardent jamais à offrir leurs services.
Et servent toute la région d’Akkar, sa région, et toutes les régions libanaises qui le traitent avec respect et amitié comme s’il est dans son lieu d’origine.
Les résidents permanents apprennent-ils de celui qui réside à jamais dans les cœurs et les esprits?
Les gens cherchent l’Etat mais ne le trouve pas.
Mais l’homme d’Etat est le symbole de prospérité dans un Etat qui cherche les hommes d’Etat.