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‘La vision de Washington de la région’ au Centre d’Issam Farés
12 Feb 2011

Les résultats des politiques Américaines dans les pays Arabes et les développements rapides de la situation ont été discutés au Centre d’Issam Farés pour le Liban au cours d’un séminaire concernant « la vision de Washington de la région Arabe : une faute ou une tragédie », avec la participation du directeur des bureaux d’Al Jazeera au Liban, Ghassan Bin Jeddo et le directeur du Centre Carnegie pour le Moyen Orient le Docteur Paul Salem. De nombreuses personnalités y ont assisté, à leur tête l’ancien Premier Ministre le Docteur Bahij Tabbara, le président de la ligue Syriaque Habib Efram et le dirigeant Islamique Jordanien Leith Shoubeilat.


Au début, c’était l’introduction du directeur du Centre l’ambassadeur Abdallah Bou Habib qui a affirmé que « la situation actuelle au monde Arabe réclame des Etats Unis des changements radicaux dans les modes de travail et les politiques pour encourager les reformes et établir la stabilité. Il est essentiel de ne pas ignorer la cause Palestinienne qui reste le premier obstacle à la stabilité au le Moyen Orient. »


Ensuite Salem a pris la parole soulignant les innombrables failles dans la politique des Etats Unis au Moyen Orient ainsi que la contradiction entre le soutien Américain pour Israël qui parait plus important qu’un Etat Américain et la réalisation des intérêts de Washington au Moyen Orient. Bien que les Etats Unis possèdent le pouvoir et le savoir-faire, ils ne planifient pas proprement l’avenir et n’ont pas une politique prête à faire face aux changements dramatiques qui se déroulent actuellement dans la région, d’autant plus que son rôle subit un déclin qui ne peut pas être évolué maintenant. Il a mentionné que le Liban ne constitue pas une priorité pour les Etats Unis et le clan libanais allié à Washington a souffert un coup majeur, considérant qu’après le tourbillon de l’acte d’accusation, l’alliance du 14 Mars pourrait retourner à la tête du gouvernement.


Bin Jeddo pour sa part a signalé que la réalité sur le terrain indique des échecs successifs et consécutifs des politiques des Etats Unis dans la région en faveur de l’axe de la résistance, mais on ne peut pas encore parler d’un effondrement total. Le prestige Américain a profondément souffert et leurs politiques Arabes et régionales sont devenues des péchés tragiques puisque c’est une politique erronée d’une façon prémédité. Les alliés des Etats Unis au Liban remarquent ce déclin alors que les figures médiatiques et intellectuelles loyales aux Américains perdent leur crédibilité et influence sur l’opinion publique, à cause des politiques américaines favorisant Israël.


L’opposant Islamiste Jordanien et ancien président du Syndicat des Ingénieurs Leith Shoubeilat a insisté dans son intervention que « l’oppression des islamistes modérés aboutit à l’extrémisme. » Il a parlé de son expérience quand il a essayé de convaincre le défunt Roi Houssein que les islamistes ne sont pas tous des extrémistes, donc il faut attribuer l’amnistie à certains d’entre eux.