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L'Institut Issam Fares pour la Politique Publique et les Affaires Internationales a AUB
Le Centre Issam Fares pour le Liban
Fondation Issam Fares
Déclarations
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Divers
Site classé parmi les meilleurs
Cérémonie tenue à New York en l'honneur de Son Excellence M. Issam Fares
Série de Conférences Issam Fares à Tufts
Issam Fares durant la 59ème session de l’Assemblée Générale
Visites officielles
Activités
Le Souverain Pontife Honore Fares
L'Institut du Moyen-Orient Honore Fares
La Russie honore Issam Fares dans un livre
Résumé des livres publiés sur Issam Fares
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Livres publiés sur TUFTS
Issam Fares: Attitudes et Réalisations
Aperçu Général
L'Institut Issam Fares pour la Technologie
L'Institut Issam Fares pour la Politique Publique et les Affaires Internationales
Le Centre Issam Fares pour le Liban
La Fondation Fares
WEDGE Real Estate S.A.L (Liban)
Le Centre Issam Fares pour les Etudes Méditerranéennes Orientales à l'Université de Tufts
La Série de Conférences Issam Fares
Cérémonie tenue à New York en l'honneur de Son Excellence M. Issam Fares
Le Président Georges W.H. Bush: Issam FARES est une personne SPECIALE
Le 28 octobre, un jour pour le Liban, un jour inoubliable pour Issam Fares à New York
Allocution de Son Excellence M. Issam M. Fares « En quête de paix » durant le Dîner de Remise de Prix de l’International Crisis Group pour l’année 2009
Le Patriarche maronite Nasrallah Boutros Sfeir félicite Fares : « L’hommage qui vous a été rendu est un hommage à votre nation, le Liban »
A la veille de son arrivée à New York, Fares s’est adressé aux médias.
An-Nahar : Fares sera honoré demain à New York, en guise d’appréciation de son rôle national et international et du travail de sa Fondation en faveur du développement durable au Liban
Les Dossiers du Liban : Un hommage sera rendu demain à New York, à Issam Fares, aux côtés de Clinton et Bush (père)
Journal Al Liwaa – Issam Fares : « Mon loisir est de servir le Liban où que je sois »
L’évêque du Akkar, Basilios, félicite Fares dans son bulletin hebdomadaire publié par la paroisse orthodoxe du Akkar
Issam Fares : Du Liban jusqu’au monde entier
Le Métropolite Elias Audi de l’Archevêché de Beyrouth félicite Son Excellence M. Fares
L’éditorialiste Ad Dyar Jihad Nafeh écrit : « Il ne fait aucun doute que Issam Fares est l’ambassadeur permanent de la paix et de l’amour”
Son Excellence M. Issam Fares exprime ses remerciements les plus chaleureux à tous ceux qui l’ont félicité
Le député Emile Rahme : Le Liban a urgemment besoin de personnes comme vous à l’ombre de cette conjoncture critique
La lettre du Patriarche Hazim à Fares : « Nous sommes fiers de Son Excellence Issam Fares, l’un des fils de ma famille orthodoxe »
Le député Nidal Tohme: “Nous sommes fiers que l’homme, qui a gagné notre amour et notre respect, lève haut et à juste titre le nom du Liban. »
Dr. Salim Hoss adresse une lettre d’appréciation à M. Issam Fares
Le Président du Conseil Maronite Général, l’ancien Ministre Wadih el-Khazen félicite Fares
La Ligue Syriaque à Fares : « Honorer Issam Fares est une décoration pour le Liban. »
Issam Fares sera honoré avec les anciens Présidents américains Georges Bush & Bill Clinton en Octobre à New York
Série de Conférences Issam Fares à Tufts
Remarques par l'ancien Premier Ministre britannique, M. Tony Blair
Madeleine Albright : ‘La Promesse de la Paix’
Hillary Rodham Clinton: ‘Les Défis de la Politique Etrangère des Etats-Unis dans la Méditerranée Orientale dans le Sillage de cette Election Présidentielle’
George Bush: ‘Une Nouvelle Vision du Moyen Orient’
Bill Clinton: ‘Notre Avenir Commun’
Colin Powell: ‘Gestion de la Crise et du Changement: le Moyen Orient’
George Mitchell: ‘Les principes de la Paix: l'Ireland du Nord et le Moyen Orient’
Margaret Thatcher: ‘L'Europe et le Moyen Orient: L'Avenir de la Démocratie’
James Baker: ‘Les Intérêts Américains dans le Golfe Persique et le Moyen Orient’n the Persian Gulf and the Middle East
Valery Giscard D’Estaing: ‘La Contribution de l'Union Européenne à la Paix et au Développement au Moyen Orient’
George Bush: ‘Une Vue Rétrospective de la Guerre du Golfe et de son Impact’
Issam Fares durant la 59ème session de l’Assemblée Générale
Visites officielles
Visite officielle au Qatar - 22-23 novembre 2004
Visite officielle en Biélorussie – 7-8 juillet 2004
Visite officielle en Pologne– 5-6 juillet 2004
Visite officielle en Tunisie – 22 mai 2004
Visite officielle au Brésil – 18-23 février 2004
Visite officielle en Ukraine – 8 juillet 2003
Visite officielle en Bulgarie – 19-20 juin 2003
Visite officielle en Algérie – 23 juillet 2002
Visite officielle à Chypre – 19 juillet 2002
Visite officielle en Slovaquie et en République tchèque – 26 juin 2002
Visite officielle en Grèce – 2 octobre 2001
Visite officielle en Tunisie – 11 juillet 2001
Visite officielle au Maroc – 13 juin 2001
Visite officielle à Paris – 28 mai 2001
Visite officielle en Roumanie – 3 mai 2001
Visite officielle en Arménie – 2 mai 2001
Visite officielle au Vatican – Janvier 2001
Fares assiste au Sommet Arabe à Sharm el-Sheikh, l'Egypte – 2 mars 2003
Activités
L'Ordre public russe le plus élevé accordé à Issam Fares par le Club des Amis de Moscou
Le Vice-Premier Ministre M. Issam Fares et Mme Hala Fares accueillent Sa Béatitude le Patriarche Hazim IV- 2 septembre 2008
Fares discute avec l'ancien président américain Bill Clinton à Paris
Fares accueille le président américain Georges Bush à bord de son yacht – 19 avril 2005
Issam Fares et son épouse Mme Hala Fares assistent aux funérailles du Prince Rainier III de Monaco – 14 avril 2005
Fares prend part aux funérailles de Sa Sainteté le Pape Jean Paul II – 8 avril 2005
Conférence au Centre des Etudes Libanaises à Oxford- Londres - Octobre 2004
Lifetime Achievement Award à Washington – 31 mars 2004
Fares discute du Liban et du Moyen-Orient avec le Président américain Georges Bush (père) – 25 octobre 2003
Les Fares participent au dîner annuel de l'Organisation de Saint André l'Apôtre - 10 mars 2002
Fares participe au Forum Economique Mondial – 2-3 février 2002
Fares reçoit le Prix du Fonds de l'Unité Orthodoxe Internationale – 21 janvier 2002
Fares prononce un discours à l'Académie russe à Moscou et y devient un orateur honoraire – 21 janvier 2002
Fares, invité d'honneur à la 45ème conférence de la Convention Chrétienne Orthodoxe d'Antioche – 28 juillet 2001
Fares au Conseil Mondial des Affaires de Los Angeles
La Médaille de l'Acropole accordée à Fares par le Secrétaire Général de l'UNESCO M. Koichiro Matsuura – 30 mars 2001
Fares reçoit un doctorat honoraire en Affaires Publiques Internationales de l'Université de Tufts – 2 novembre 2000
Issam Fares Honoré par Sa Béatitude le Patriarche Ignace IV Hazim d'Antioche et de tout l'Orient
Le Souverain Pontife Honore Fares
An Nahar: Sfeir décerne à Issam Fares l’Ordre Papal de Saint-Grégoire-Le-Grand
Fouad Daaboul: De grandes décorations pour un grand homme!
Le Conseil Maronite Général félicite Issam Fares pour sa décoration papale
Le Président de la Ligue Syriaque, Habib Ephram, félicite Issam Fares pour sa décoration papale
An-Nahar : Berry et Hariri félicitent Fares pour la décoration papale
Michel Hallak a écrit dans An-Nahar : La première décoration catholique à un Orthodoxe libanais
L'Institut du Moyen-Orient Honore Fares
Histoire, Rôle et Mission de l'Institut du Moyen-Orient
Conférence au Centre des Etudes Libanaises à Oxford- Londres - Octobre 2004
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Son Excellence le Vice-Premier Ministre a donné une conférence à Londres intitulée ‘Le Liban et les problèmes régionaux’ durant une cérémonie remarquable pour commémorer le 20ème anniversaire du Centre des Etudes Libanaises à Oxford, Londres. Le Centre des Etudes Libanaises est une institution académique indépendante, fondée en 1984 par un groupe de Libanais inquiétés par la situation dans leur pays. Leur objectif consistait à créer une institution qui effectuerait des recherches impartiales et équilibrées et contribuerait à la reprise du Liban. Il s'agissait de promouvoir une meilleure compréhension du Liban et de trouver des solutions à ses problèmes.
Le Centre est aujourd'hui une institution qui joue un rôle fondamental, comme un forum pour les académiciens, les journalistes, les leaders en matière de business, les preneurs de décisions et les étudiants. A travers ses conférences, ses publications et ses contacts, le Centre est devenu la ressource internationale principale pour le Liban.
L'événement a été suivi d'un dîner organisé en l'honneur du Chef du Parlement M. Issam Fares, de son épouse Mme Hala Fares, de sa fille Mlle Nour et des Messrs. Michel et Fares, les fils de M. Issam Fares. Etaient présents au dîner l'ambassadeur du Liban à Londres M. Jihad Mourtada, ainsi qu'une multitude de personnalités politiques, sociales, diplomatiques, académiques et économiques libanaises et britanniques, ainsi que le président du Conseil d'Administration du Centre M. Georges Asseily, et le Directeur du Centre M. Nadim Schéhadé.
S.E. M. Fares et Mme Hala Fares à leur arrivée au Centre de Londres
M. Fares prend la parole comme étant l'orateur invité du Centre des Etudes Libanaises
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Ci-dessous le discours de Son Excellence M. Issam Fares:
M. le Président Georges Asseily,
Chers invités,
Je suis heureux d'être votre invité d'honneur au vingtième anniversaire du Centre des Etudes Libanaises. Ce Centre, fondé par les Libanais résidant au Royaume-Uni et leurs amis, joue un rôle important en mobilisant l'attention du monde sur le Liban.
Je souhaite, tout d'abord, reconnaître le rôle de ceux qui ont fondé le Centre et ceux qui, aujourd'hui, guident ses pas, sous la direction compétente du Président du Conseil d'Administration, M. Georges Asseily.
Dans ce même esprit, je souhaite applaudir le leadership dynamique du directeur actuel du Centre, Dr. Nadim Schéhadé.
Dr. Schéhadé est soutenu par un large cercle de leaders libanais, arabes et britanniques œuvrant dans de nombreux domaines. Je souhaite exprimer ma profonde gratitude à eux tous, aux Libanais des secteurs public et privé également.
Le Centre a publié des livres et des études de grand intérêt. Il a attiré les érudits, les journalistes et les hommes d'État à participer à des séminaires, à des groupes de discussion et à des séries de conférences. Il est devenu un forum remarquable traitant des principales questions liées au Liban, afin de réformer ses institutions et de promouvoir son rôle dans la région.
Parmi les institutions privées, il est le génie des liens libanais. Il nous incombe, avec le temps, de traduire notre excellence dans le secteur privé en excellence dans le public. Jeter les jalons d'un Etat moderne et démocratique est un défi auquel tous les pays arabes sont confrontés, même si à des degrés variés.
Il ne fait aucun doute que le Liban a son lot de malheurs. C'était une combinaison de problèmes dans sa vie publique qui a abouti à une guerre civile dans les années 1970 et les années 1980. C'était une guerre interne au sein de l'âme libanaise avant de devenir une guerre régionale sur son propre territoire. Il s'agit d'un domaine dont vous avez débattu dans le cadre de vos délibérations. Ce sujet demeure d'actualité alors que nous définissons et affinons nos concepts d'identité, de loyauté et de citoyenneté.
Nous avons longuement et profondément examiné nos propres échecs. Avec détermination et avec la volonté d'effectuer un nouveau début, nous sommes parvenus à un accord à Taif en 1989. Cet accord est libanais à 100% et est exhaustif. Il porte sur le pluralisme de notre société, définit des questions qui étaient vagues et garantit à chacune des communautés ses droits.
Des pays arabes frères, particulièrement la Syrie, ont étroitement travaillé avec nous afin de parvenir à cet accord. L'accord de Taif a été accepté par toutes les parties, même par celles qui s'y opposent aujourd'hui et en reconsidèrent la validité. Il est vrai que certaines dispositions du Taif n'ont pas encore été mises en application; d'autres n'ont pas été clairement définies. Il y avait également des points qui devraient être détaillés ultérieurement. Nous sommes confiants que ces points seront traités le moment venu.
Depuis l'adoption de l'Accord de Taif, le Liban a effectué un progrès remarquable. Beyrouth a été reconstruite. Notre économie a regagné davantage de vigueur. La sécurité y règne. Le Liban a recouvert sa place dans le monde arabe. Les touristes qui ont inondé le Liban en été, arabes et étrangers, sont une preuve éclatante de la redynamisation du Liban.
Toutefois, ce qui concerne le Liban le plus, c'est la région dans laquelle il vit. La sécurité du Liban à long terme dépend largement de la sécurité du Moyen-Orient. Si le Liban baigne dans la sécurité, les investisseurs poseront toujours la question “la région est-elle sûre?” ; “Les problèmes de la région finiront-ils à l'intérieur du Liban?”
Les problèmes de la région sont inséparables des nôtres. Ce qui se passe dans une partie du monde arabe affecte immédiatement les autres parties. De petits pays sont appelés à poser de grandes questions: qu'en est-t-il de l'avenir? Que se passe-t-il autour de nous? Comment les changements dans la région nous affecteront-ils? Comment les intérêts internationaux se rapprochent-ils des nôtres?
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Parmi nos nombreuses préoccupations, je me contenterai d'en mentionner trois:
Notre première préoccupation est le problème israélo-arabe, connu à juste titre sous le nom du problème du Moyen-Orient. La solution à ce problème affectera le Liban directement. Le Liban abrite quelque 300 000 réfugiés palestiniens. Ils sont pauvres, agités et frustrés. Nos frontières méridionales, nos ports au Sud, notre espace aérien sont tous violés en permanence. Le Liban étant libre, ouvert et démocratique, représente une plateforme à tous ceux qui désirent exprimer leur frustration et cette frustration demeure élevée en raison des retards à résoudre les problèmes du Moyen-Orient. Plus ce problème dégénère, plus il est difficile de le résoudre. Malheureusement, durant ces dernières années, le problème du Moyen-Orient a été relégué aux oubliettes. D'importants pas ont été pris dans le cadre de la conférence de Madrid en 1991, initiée par le Président Georges Bush (père). De sérieux efforts ont été investis par le Président Bill Clinton durant les derniers jours de son Administration. Il m'a dit que s'il avait eu encore un mois supplémentaire, il aurait réussi à le résoudre.
Le pas le plus important entrepris par les Arabes dans le cadre du conflit israélo-arabe s'est inscrit dans le cadre du Sommet arabe tenu à Beyrouth en mars 2002. Dans le cadre de ce Sommet, le prince héritier Abdallah a formulé une proposition audacieuse. Le Président du Sommet, le Président Emile Lahoud, a soutenu la proposition du prince héritier et lui a garanti un consensus total. La proposition est la suivante:
Les pays arabes acceptant d'offrir des relations normales et d'assurer la sécurité à Israël en contrepartie de tous les territoires arabes occupés, pour la reconnaissance d'un Etat palestinien indépendant avec al-Quds Al-Shareef (Jérusalem Est) comme capitale, et pour le retour des réfugiés palestiniens conformément aux résolutions des NU.
Cela demeure la politique du Liban, ainsi que celle de tous les pays arabes. Récemment, le Premier Ministre Blair a déclaré qu'il était prêt à considérer le problème du Moyen-Orient comme une priorité première et de travailler étroitement en faveur de sa résolution avec le Président américain au lendemain des élections du 2 novembre. Nous, au Liban, accueillons favorablement l'engagement de Blair et l'appelons à y aller de l'avant. A un certain moment, la Grande Bretagne faisait partie du problème. Aujourd'hui, elle a l'occasion de faire partie de la solution.
Notre seconde préoccupation est le cours pris par le conflit irakien. Ce conflit est aujourd'hui un autre problème du Moyen-Orient, voire un autre problème international en fait. Le conflit irakien a des répercussions dangereuses.
Le conflit peut dégénérer en guerres confessionnelles; il peut aussi raviver le fantôme de la partition; il peut devenir un théâtre pour le règlement de comptes. Nous avons expérimenté certains de ces maux à notre manière.
Ainsi, nous avons un mot à dire à cet égard. Nous n'avons probablement pas beaucoup de contrôle sur ce que les Forces de la Coalition et les autres mouvements et puissances externes feront ou ne feront pas en Irak, mais nous avons quelque chose à dire aux Irakiens eux-mêmes. Parmi les trois dimensions du conflit irakien - internationale, régionale et interne – la dimension interne revêt une importance primordiale.
Les Irakiens doivent s'aider eux-mêmes tout d'abord, avant de s'attendre à ce que l'aide des autres soit efficace. Nous avons tenté la dimension externe, mais en vain. Avant de parler d'une seule voix, nous étions incapables de recevoir le soutien externe dont nous avions besoin.
A compter du jour où la guerre a éclaté en 1975, les leaders, les intellectuels, le clergé et les chefs de partis libanais ont commencé à écrire des papiers de position, à tenir des conférences, à s'approcher des autres afin de se mettre d'accord sur les principes fondamentaux. Ces derniers comprennent, inter alia, la question d'identité, la forme du gouvernement, la nature de la représentation, la question de la justice sociale et les relations avec nos voisins. Une fois l'accord décidé à Taif, les milices ont rendu leurs armes et un nouveau chapitre au Liban a été ouvert. Les Irakiens devraient peut-être suivre un itinéraire similaire. Ils sont tenus de se mettre d'accord sur les principes fondamentaux relatifs à leur avenir; sinon, le conflit irakien se poursuivra à l'avenir.
Le conflit prendrait de nouvelles dimensions inattendues, qui peuvent sérieusement faire voler en éclats un système déjà précaire dans l'Orient arabe. Notre troisième préoccupation réside dans les conditions de la société moyen-orientale elle-même. Nous, au Liban, faisons partie d'une société arabe plus large. Nous pourrions être plus développés dans certains domaines, moins développés dans d'autres, mais notre avenir est inéluctablement lié à notre environnement arabe. Les valeurs et les symboles du monde arabe sont quasiment nos propres valeurs et symboles.
A un certain moment, le monde arabe était suprême. Il était le leader mondial en science, en art, en médicine et en ingénierie. Les gens venaient du monde entier à Damas, à Bagdad et au Caire pour étudier et évoluer. Aujourd'hui, les choses ont changé. Notre région a été classée par une étude des Nations Unies comme étant parmi les plus pauvres et les moins alphabètes du monde. La situation des femmes arabes demeure très mauvaise. L'économie arabe est considérée parmi les moins productives. De dangereux indicateurs nous montrent, au préalable, des dangers qui nous menacent.
Ces dangers mènent à la frustration, à la rébellion, au fondamentalisme et à d'autres formes d'extrémisme, qui peuvent être aussi dangereux, voire plus dangereux, que la violence dont nous sommes témoins aujourd'hui en Palestine et en Irak, parce qu'ils portent en eux-mêmes des slogans passionnés des temps médiévaux qui mobilisent facilement les masses et rompent le cours du progrès. La paix et la stabilité régionales sont les préoccupations premières d'un petit Liban, libre et démocratique.
Ainsi, les conditions sociales qui prévalent dans sa région sont sources d'inquiétude.
Les gouvernements sont tenus de s'engager à des réformes extensives. Chaque jour, nous lisons à propos de l'adoption de tel ou tel type de réformes, même dans les pays arabes les plus conservateurs.
Ces réformes couvrent tous les aspects de la vie publique, de la représentation à la prise de décision, à la montée des organisations civiques et au développement du rôle des femmes. Mais le pas du changement n'était pas aussi rapide que la situation le requérait. La mondialisation a éliminé les distances et les profits réalisés à l'Extrême-Orient ou à l'Occident sont bien vus au Moyen-Orient et recherchés.
Le défi auquel nous sommes confrontés au Moyen-Orient réside dans les moyens visant à moderniser, sans toutefois perdre les racines. Comment vivre pleinement dans le monde contemporain, sans perdre nos valeurs et nos traditions?
Pour effectuer des transitions pacifiques, nous devons être pratiques plus qu'idéologiques. Nous avons accepté des compromis. Toutefois, il nous incombe de demeurer nous-mêmes. Le Liban a fait des progrès sur ce plan. Mais il a toujours des défis à relever et de nombreux fardeaux à porter afin d'obtenir l'impact qu'il désire dans sa région. Notre région a besoin de paix et de stabilité afin d'effectuer des pas en direction de la science, afin de promouvoir les points de vue et de doter les gens de savoir et de connaissances.
Le Centre des Etudes Libanaises joue sa part de rôle à cet égard, disséminant le savoir concernant le Liban et son environnement. Il appelle au meilleur dans la tradition occidentale pour venir à son aide. En consolidant le Liban, vous consolidez son rôle dans la région comme un agent de libertés et de valeurs démocratiques. Pour plus d'un siècle, notre région a été un problème dans la politique du monde.
Espérons d'avoir un nouveau début à l'aube du 21ème siècle et ainsi, d'instaurer la paix, non la guerre, la coopération non le conflit, le savoir non l'ignorance. Pour nous, c'est un défi; pour l'Occident, c'est une opportunité. Je vous remercie de votre attention et de votre soutien indéfectible dont le Liban a besoin et que le Liban mérite. Je vous remercie aussi de m'avoir invité pour partager avec vous cet heureux événement.
M. Issam et Mme Hala Fares assistant au gala organisé en leur honneur à Londres
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