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Le 28 octobre, un jour pour le Liban, un jour inoubliable pour Issam Fares à New York
Hier, c’était un jour remarquable pour le Liban et un jour inoubliable pour Issam Fares, à New York où une cérémonie a été tenue pour rendre hommage à Issam Fares lui-même, ainsi qu’aux Présidents américains Georges Bush W.H. and Bill Clinton. L’événement a mis en relief les grandes disparités entre une nation confrontée à une crise gouvernementale, à ses complications et à ses intérêts personnels, et de grands hommes qui portent haut et fort le nom du Liban.

A entendre deux leaders mondiaux, du calibre des Présidents Bush et Clinton, parler de Issam Fares, saluant ses vertus et ses réalisations, et à voir la grandeur de l’audience, on ne peut qu’en être fier.

En effet, l’Hôtel Waldorf Astoria a accueilli, mercredi, un large éventail de personnalités politiques, diplomatiques, académiques et médiatiques, œuvrant en faveur de la paix. Etait présente également une multitude de personnalités libanaises et américaines d’origine libanaise venant de différents Etats américains afin de prendre part à cette cérémonies, aux côtés de la famille Fares, sur une invitation du International Crisis Group, l’une des organisations les plus importantes qui assure un règlement pacifique aux conflits internationaux.

Avant la cérémonie durant laquelle un hommage a été rendu à Issam Fares, le Président Clinton a tenu une réunion de plus d’une demi-heure avec Issam Fares, portant sur la situation actuelle au Liban et l’avenir de la paix dans la région. En effet, c’était une opportunité pour renouveler les liens d’amitié entre les Clinton et les Fares et pour inviter Clinton à prononcer une allocution à l’Université de Balamand, une invitation que le Président Clinton a promis d’accepter, mais dont les détails devront être débattus ultérieurement, avec la coordination entre les bureaux de Clinton et de Fares et l’Université concernée.

Clinton a dit : « Il y a cinq ans, une explosion a tué l’ancien Premier Ministre du Liban, Rafic Hariri, que beaucoup d’entre vous connaissent. L’explosion a eu lieu à proximité de la résidence de Hala, l’épouse de mon ami Issam. Cependant, ils n’ont pas été blessés grâce à un bâtiment qui séparait leur résidence du lieu de l’explosion. »

Clinton a également évoqué le rôle que les Etats-Unis jouaient afin d’instaurer la paix au Moyen-Orient, malgré les échecs et les obstacles. « Même si les efforts du Président Obama à instaurer la paix échouent, on ne doit pas conclure que le Président n’a pas réussi. En fait, chaque fois qu’un président américain tente d’instaurer la paix, moins de personnes meurent. »

En s’adressant à l’audience à travers une allocution enregistrée, le Président Georges W. H. Bush a salué le dynamisme de l’International Crisis Group et son rôle sur le terrain dans les zones à conflit, du Moyen-Orient jusqu’en Afghanistan et au Pakistan. Il a également salué la « diplomatie personnelle » de cette organisation qui apporte la vérité aux leaders du monde et les aide à régler les conflits. Il a dit : « L’International Crisis Group n’hésite pas à révéler la vérité aux preneurs de décisions à un moment où il est nécessaire de prendre des décisions équilibrées pour assurer la sécurité à tous. »

Il est à noter que la petite-fille du Président Bush, Lauren, a reçu le prix et a prononcé un discours agréable pour l’occasion, durant laquelle elle a félicité les Présidents Clinton et Fares.

En s’adressant à l’audience à travers une allocution télévisée, le Président Bush a déclaré : « C’est un honneur pour moi d’obtenir ce prix, avec mon ami le Président Clinton et mon cher ami Issam Fares, qui est une personne SPECIALE. »

Les deux Présidents Bush et Clinton ont salué les liens d’amitié qu’ils entretiennent avec Issam Fares, que Bush considère comme une personne SPECIALE. Clinton, pour sa part, a salué le rôle de Fares et celui du peuple libanais dans l’avenir économique de la région.

Le diplomate vétéran américain, Thomas Pickering, ancien ambassadeur et haut responsable du Département d’Etat américain, a introduit Issam Fares, saluant son registre exhaustif en matière de développement économique, d’éducation, de philanthropie et d’œuvres caritatives, ainsi que son soutien aux universités et son soutien permanent à la paix, à la démocratie et à la prospérité libanaise, au Liban et dans la communauté internationale.

Pour sa part, Fares s’est dit fier d’être honoré avec ses amis les Présidents Georges W.H. et William J. Clinton, et a évoqué comment il a forgé cette relation avec l’International Crisis Group quand son ami le Sénateur Mitchell lui a rendu visite, avec un éventail de personnalités de renom, dans les domaines de l’intellect, de l’économie et de la politique. Il a souligné : « Ils m’ont invité à rejoindre une nouvelle institution internationale qui œuvre en faveur de la paix et se concentre sur la prévention des conflits et des guerres. J’ai bien accueilli l’idée et rejoint le groupe. Nous avons tenu notre première réunion au Liban. Grâce à ce Groupe, j’ai réussi à surmonter les obstacles et les difficultés et à dépasser les limites et les frontières. En effet, le groupe lui-même m’a élargi les horizons de la Terre, sans toutefois négliger les préoccupations pressantes et urgentes de ma nation et de la région. »

Fares a ajouté que l’International Crisis Group a des qualités nobles, « nous aidant à surmonter notre problème local, s’intéressant à l’être humain où qu’il soit et nous apprenant à mettre en relief les principes de la justice, de la liberté, de l’égalité et des droits de l’homme. »

Fares a continué : « Vu que je suis Libanais, j’ai vécu la guerre dans toute sa tragédie. En temps de guerre, nous sommes confrontés au barbarisme, à l’agressivité et au sous-développement. Ainsi, il est de notre devoir d’œuvrer en faveur du soutien de cette institution afin de réaliser son rêve de garantir la paix mondiale. L’Institution nous a invités pour nous honorer. Toutefois, nous devons honorer ses hommes et femmes qui sont positionnés dans les zones à conflit en Europe de l’Est, au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie du Sud et en Amérique du Sud, risquant leurs vies pour réaliser une paix juste et durable pour tout un chacun.

Fares a également remarqué que les titulaires des prix partageaient leur amour pour la justice et la paix, ainsi que leur enthousiasme pour soutenir les institutions nationales, régionales et internationales visant à instaurer la justice, la stabilité et la paix. Y a-t-il un objectif plus noble et plus honorable ?

Il est à noter que la célèbre correspondante de CNN, Christiane Amanpour, était le maître de la cérémonie durant laquelle elle a salué le rôle de l’International Crisis Group à régler les crises en temps de conflits.

Ont assisté à la cérémonie l’ambassadeur du Liban à Washington, Antoine Chédid, le Représentant permanent du Liban auprès des Nations Unies, Nawaf Salam, le Gouverneur du New Hampshire John Sununu, des représentants de l’American Task Force pour le Liban, des diplomates américains qui ont servi au sein des administrations des Présidents Bush et Clinton, une multitude de personnalités politiques et diplomatiques internationales, parmi lesquelles une délégation du Conseil d’Administration de l’Université Américaine de Beyrouth et de l’Université de Balamand, des membres du Conseil Administratif de l’Université de Tufts et de l’Université de New York, outre des représentants des Nations Unies et des figures des médias aux Etats-Unis et au Moyen-Orient, ainsi qu’un éventail d’hommes d’affaires.